L’écriture et le destinataire
Il y a quelques minutes, je faisais un mot croisé dans une position que je ne vous décrirai pas. L’un des mots à trouver était « destinataire ». Comme je viens de mettre ce blogue en ligne et que, forcément, il n’y a encore que peu de visiteurs, j’en suis venu à m’interroger sur le destinataire.
Quel est donc le destinataire de ce blogue? Qui êtes-vous donc lecteurs, lectrices? Qui serez-vous donc? Serez-vous, seulement?
Dans l’histoire, à peine quelques formes bien précises d’écrits étaient destinées à un si large public que le destinataire en était complètement inconnu de l’auteur. Les traités scientifiques, les livres de médecine, les opuscules philosophiques ou les essais littéraires sont destinés à un lectorat précis qui permet de se faire une idée de qui lira l’ouvrage même s’il n’est pas possible d’identifier un véritable destinataire pour autant. Même les romans sont aujourd’hui destinés à des lectorats bien identifiés. Il y a la littérature jeunesse, les romans de gare, les romans pour les lectures de vacances, etc. Les services marketing des grandes maisons d’édition se font une spécialité d’identifier le lectorat cible pour un livre donné.
Rien de tel dans la mise en ligne d’un blogue. Ouvrir un nouveau blogue, c’est se lancer dans l’inconnu à la rencontre de l’Inconnu. À la rencontre de cet Autre auquel on n’accèderait peut-être jamais autrement et que l’on regretterait de ne pas avoir connu. À la rencontre de cet Autre qui sera peut-être, tout simplement. C’est se lancer à l’inconnu vers l’Inconnu en espérant que la rencontre sera belle et profitable. Que la rencontre saura engendrer des discussions passionnantes. Que la rencontre fera se heurter des idées et des concepts. Que la rencontre permettra de partager des valeurs et des convictions. Que la rencontre nous apaisera.
Ici, je m’adresse donc à l’Inconnu. L’Inconnu, c’est-à-dire vous. Qu’est-ce qui retiendra votre attention? Mon écriture retiendra-t-elle votre attention? Sera-t-elle trop personnelle? Ne suis-je en train d’écrire ici qu’un journal intime en m’imaginant que mes préoccupations puissent vous rejoindre? Est-ce que je prend ce blogue pour un exutoire à mon trop plein de… de quoi au juste?
Ici, je m’adresse à vous, l’Inconnu. À vous, les Inconnus.
Ici, je cherche mon destinataire, aussi évanescent et immatériel soit-il.
Et pourquoi vous… Oui, vous! L’Inconnu! Pourquoi ne feriez-vous pas de ce blogue un peu le votre?
Quel est donc le destinataire de ce blogue? Qui êtes-vous donc lecteurs, lectrices? Qui serez-vous donc? Serez-vous, seulement?
Dans l’histoire, à peine quelques formes bien précises d’écrits étaient destinées à un si large public que le destinataire en était complètement inconnu de l’auteur. Les traités scientifiques, les livres de médecine, les opuscules philosophiques ou les essais littéraires sont destinés à un lectorat précis qui permet de se faire une idée de qui lira l’ouvrage même s’il n’est pas possible d’identifier un véritable destinataire pour autant. Même les romans sont aujourd’hui destinés à des lectorats bien identifiés. Il y a la littérature jeunesse, les romans de gare, les romans pour les lectures de vacances, etc. Les services marketing des grandes maisons d’édition se font une spécialité d’identifier le lectorat cible pour un livre donné.
Rien de tel dans la mise en ligne d’un blogue. Ouvrir un nouveau blogue, c’est se lancer dans l’inconnu à la rencontre de l’Inconnu. À la rencontre de cet Autre auquel on n’accèderait peut-être jamais autrement et que l’on regretterait de ne pas avoir connu. À la rencontre de cet Autre qui sera peut-être, tout simplement. C’est se lancer à l’inconnu vers l’Inconnu en espérant que la rencontre sera belle et profitable. Que la rencontre saura engendrer des discussions passionnantes. Que la rencontre fera se heurter des idées et des concepts. Que la rencontre permettra de partager des valeurs et des convictions. Que la rencontre nous apaisera.
Ici, je m’adresse donc à l’Inconnu. L’Inconnu, c’est-à-dire vous. Qu’est-ce qui retiendra votre attention? Mon écriture retiendra-t-elle votre attention? Sera-t-elle trop personnelle? Ne suis-je en train d’écrire ici qu’un journal intime en m’imaginant que mes préoccupations puissent vous rejoindre? Est-ce que je prend ce blogue pour un exutoire à mon trop plein de… de quoi au juste?
Ici, je m’adresse à vous, l’Inconnu. À vous, les Inconnus.
Ici, je cherche mon destinataire, aussi évanescent et immatériel soit-il.
Et pourquoi vous… Oui, vous! L’Inconnu! Pourquoi ne feriez-vous pas de ce blogue un peu le votre?
2 bavardages:
Nouvellement arrivée dans cet univers inconnu pour moi, je fais également la réflexion sur la question du public cible.
Tout dépend des objectifs poursuivis. Personnellement, je désirais simplement partager ma vision de la vie,l'éclaircir en la nommant, la construire en la partageant.
Encore faut-il qu'il y ait des interlocuteurs pour faire ce partage, me dis-je maintenant. Tel n'étant pas encore le cas, je poursuis l'expérience.
Je reviendrai tâter le pouls de ta propre réflexion à ce sujet... et à d'autres, j'imagine.
Bonne continuité
Bonjour, El_i
Merci de ton commentaire.
Je viens de visiter ton blogue et y retournerai certainement pour te lire (je n'ai pas le temps maintenant mais, à l'oeil, il m'a l'air très intéressant).
La question du public cible (le destinataire) est primordiale. Quant à moi, la personnalité du destinataire me conduira, la plupart du temps, à changer la forme du message que je souhaite transmettre. C'est pourquoi cette réfelxion m'apparaît être si importante.
Bonne continuité également et je déposerai certainement un commentaire sur ton blogue très bientôt.
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